Planifier des aménagements : contexte géographique, besoins des habitants, évolution probable de la démographie, mobilité, commerces de proximité. Pour plus d’efficacité, et donc de rapidité, l’implication le plus en amont des partenaires potentiels dans la conception du projet est nécessaire.
§ Impliquer des personnes de tous âges dans la conception du projet donne de meilleures chances d’identifier toutes les fonctionnalités essentielles pour faciliter la vie quotidienne et ainsi mettre en adéquation les aménagements avec les besoins.
§ Faire appel à un spécialiste du développement communautaire dans le groupe d’experts évaluateurs en amont d’un projet d’aménagement (concours d’architecture, rédaction de cahiers des charges pour l’attribution de parcelles, etc.) permet d’inclure précocement des éléments contributeurs de qualité de vie dans les quartiers (lieu de rassemblement pour les habitants, programmation culturelle, par exemple).
§ Dépasser la simple consultation et impliquer réellement les partenaires dans les décisions est essentielle, afin de lever les barrières avant de les rencontrer. Concernant les développements nécessitant des transformations majeures (modifications de plan de zone), recueillir et intégrer les avis des habitants déjà présents afin d’éviter de générer une rupture de dialogues, voire des oppositions.
§ Rendre attentif chaque partenaire à la nécessité de faire preuve de souplesse dans son positionnement initial et dans son rôle. En effet, l’émergence d’un consensus passe par une adaptation au contexte et aux partenaires.
§ S’entourer d’un conseiller en développement communautaire neutre et bienveillant pour la mise en œuvre du projet permet de relever les besoins des différentes parties impliquées (services de l’Etat, maître d’ouvrage, association d’habitants, communes, etc.), de montrer les potentielles divergences et convergences, d’initier le dialogue, et d’élaborer des pistes de consensus en identifiant des leviers ; le conseiller disposant d’une gamme d’outils pour gagner en efficacité.
§ Inclure un processus participatif d’amélioration continue de la qualité de vie des quartiers est une source d’information utile pour les élus afin d’optimiser l’alignement des besoins avec les politiques communales, tout en augmentant la visibilité, auprès de la population, du travail effectué par les autorités. Des outils de pilotage et d’évaluation spécifiquement adaptés aux projets participatifs sont recommandés. Les concepts relatifs à la qualité de vie, l’utilité et l’efficacité de la participation communautaire sont développés sur https://ong-amasbif.blogspot.com/